ODEUR DE CIRE photo 1

COMME UNE ODEUR DE CIRE......

 

Enrique Belinger Soler « Blanquet » (1) débute en 1896 chez lui , à Valencia dans une cuadrilla de niños ».

Il a 15 ans.

Après une courte carrière de novillero, il se vêtit d'argent, et fut aux services des grands maestros. José Pascual « Valenciano », Rafael Gonzalez « Machaquito », Antonio Boto « Regaterin », puis dans la cuadrilla de Rafael Gomez Ortega « El Gallo ».

Rapidement, il deviendra le banderillero de confiance du frère de Rafael José « Gallito », plus connu sous l'apodo « Joselito ».

Il banderillera, quelques fois de concert avec le maestro !

 

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Mais la légende parle d'une malédiction, un don maudit. Il devine la mort quand une odeur de cire vient s'installer dans le paseo.

Il sent le parfum, le 16 mai 1920 à Talavera de la Reina, il informe son maestro au moment du paseo, ce dernier ignore l'avertissement.

Le « NiñoDios » meurt sous la corne de Baïlador (ganaderia Viuda de Ortega).

Deux ans plus tard, à Madrid, le 7 mai 1922, il est aux ordres de Manuel Valls Granero.

Sur le chemin des arènes, le maudit parfum s'invite dans la voiture à chevaux qui les amène.

Blanquet supplie son maestro de ne pas toréer, en vain. Celui qui aurait pu être un grand violoniste péri sous la corne de Pocapena (Veragua).

E Hemingway déclare « c'est la mort la plus horrible que j'ai pu voir ».

Blanquet se retire du métier, pour échapper à ses terribles prophéties.

Ignacio Sanchez Mejias le convainc de devenir son peon de confiance.Il accepte, en contrepartie si l'odeur maudite réapparait, le maestro ne pourra toréer.

 

Le 15 août 1920, à la Maestranza de Séville. Le maestro sursoit à sa parole,.Ia course se termine sans blessure. Blanquet essuie mauvaises plaisanteries et quolibets.

Le soir même, il prend le train pour un contrat à Cuidad Real. Il meurt d'un infarctus.

 

BLANQUET PHOTO 3

Ignacio Sanchez Mejias va toréer à Manzanares, une décade plus tard, le rendez-vous est déjà pris avec « Granadino » ( élevage Ayala).

 

«  Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène «  (Diderot)

 

Jacques Lanfranchi « EL Kallista »

 

4 juillet 2023

 

  1. ne pas confondre Manuel Blanco « Blanquito ».

crédit photos :

  1. Gallito Joel Bartolotti UBTF 1997

  2. TOREATE (Madrid) 3 janvier 2023