Archéologie taurine
L'archéologie explore sur le terrain les strates c'est à dire des superpositions de couches géologiques.
Dans le cadre taurin, point de datation au carbone 14 souvent des photos (avantage de l'argentique) et les tranches de vie qui y sont rattachées, un peu de recherche, la mémoire des copains... c'est parti.
STRATE 1 Année 70-71, 1er mai – arènes de Béziers
Premier plan
Gilbert Romero « Romerito » ; il est l’aîné de la fratrie Servonnat ; ce jour là il monte « Pinto », qu'il règle à tempérament (à crédit). La course est au simulacre (sans mise à mort) pour le cavalier et les piétons. Organisation certainement Pedro Goitia Romero.
Deuxième plan de gauche à droite
Dominique Vache « Dominguito », il a dix sept ans. Sa première mise à mort se fera à Ceret devant des Gallon.Il se vêtira d'argent à partir de 1977
Marc Antoine Romero (gilet blanc)
On ne peut en quelques lignes résumer les carrières taurines de l'aîné de la fratrie Goitia . Il a figuré dans les cuadrillas de Manzanarés (père) Cordobés (fils), Nimeño, Robert Pilés, Jacquito. Il fut également apoderado et empresa.
Il a actué sur le continent sud américain ( Venezuela, Mexique), en particulier avec deux hommes : Philippe San Gilen, Ludovic Lelong « Luisito » dont il a fait des toreros d'alternative.
André Castella « El Biteri »
Le père de Sébastien Castella a été raseteur dans les années soixante, au trophée éponyme, en compagnie de Françis Espejo.
Sa première mise à mort se fera à Ceret devant des pupilles de François André.
Frédéric Pascal
Présentation avec les chevaux à Lunel, en 1964 (Toros, Ricard, Fernay, Yonnet).
En 1976, il prend son alternative à Nîmes. Parrain . Ruiz Miguel, Témoin LF Espla, toros Juan Pedro Domecq.
Après despedida en 1981, il devient banderillero le 21 août 1996 , 20 ans après le doctorat es tauromachie.
Il reste un des pionniers de la Tauromachie française, et a beaucoup « sacrifié » sa carrière taurine, pour la cause des toreros français !
Au deuxième rang de gauche à droite
Eric Gibon « Canadas » (1) et Cosme Saez et Joël Queille (2).
Les toros ganaderia inconnue.
STRATE 2 arènes de Gimeaux 27 novembre 1994
Pierre Cantarutti est né en 1983, pratiquement comme la deuxième école taurine d'Arles crée par Georges Rado et Paquito Leal.
Il a onze ans, c'est une de ses premières becceradas en public, il « actue » avec Samuel Rivera et deux autres nîmois. Sous les yeux de Paquito, Thierry et Marc Monnet, Miguelito, Rachid, Christophe Arnaud, Marc Serrano est encore novillero, Vivi Cau. . Il obtiendra son premier apodo,non pas « Angelot » mais « Aladin ». Car pendant la passe de pecho, le becerro semble être sur un muleta volante comme le tapis du même nom.
L'après midi : Rafael Martinez « Lagartijo » (3) fera sa despedida en compagnie de Paquito, Michel Lagravère, Maxime Ducasse et Marc Monnet.
Aux banderilles : Gilles Raoux, Richard Milian ! Toros : Gallon -Sol.
Pierre fera ses adieux aux toros à Albacete pour la San Juan, le 20 juin 2004 accompagné de Antonio Povera et Raul Izquierdo devant des toros de Miranda de Pericalvo.
Pour la fête des Pères, ce jour là, il offrira une oreille al padre, Michel, après lui avoir brindé !
Aujourd'hui, il est professionnel de santé à Fontvieille. Il a écrit la première thèse de rééducation après blessures taurines., une première à la Faculté de Médecine de Marseille, et certainement en France.
Un clin d’œil à Sabrina Cavallé, sa compagne et maman de leur jolie Chiara.
2004 l'année du torero ?
Hasta pronto
Jacques Lanfranchi « El Kallista »
dimanche 15 novembre 2015
Références photos
photo 1 collection privée
photo 2 arènes de Béziers , auteur inconnu collection famille Castella
photos 3 et 4 : arènes de Gimeaux , collection Famille Cantarutti.
Références bibliographiques
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déjà cité dans l'article « le torero qui venait du froid » janvier 2013 Corrida France
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déjà cité dans l'article « Collector » septembre 2015 Corrida France
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Rafael Martinez « Lagartijo », novillero dans les années (1962-1963) originaire de Cieza, il est le père d'Elisa « Lagartija » et de David novillero puis banderillero à partir de 1994.
Grand merci à Renée Cantarutti (mère de Pierre) et à Gilbert et Marc Antoine Romero, pour le puzzle des mémoires...