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TOROS textes et nouvelles de Jacques Lanfranchi
20 février 2015

2014 ARLES AZTECAS Y TOROS

 

 

photo 1

 

 

Arles, Aztèques Y Toros

 

Le vendredi 7 novembre 2014, le novillero Pierre Mailhan a représenté la France, et l’école Taurine d'Arles à la feria de Xmatkiul (Merida- Mexique).

Il a partagé le cartel avec « El Galo », André Lagravère dont le père Michel et le frère Michelito, ont représentés les français du Mexique, en 2014 dans l'Hexagone.

Notamment à Chateaurenard, pour la corrida charra de Juillet 2014 dont le décorum aztéque (piste et burladeros) était assuré par nos amis Dominique et Tom Garcia.

Les toreros mejicanos et Arelate ont partagé depuis longtemps une belle saga.

Les premiers ambassadeurs sont le 3 mai 1931, Carnicerito de Mejico et Luciano Contreras (1) devant les toros de la Vuida Soler, la terna est complétée par l'espagnol Manuel Suarez.

 

photo 2

 

Le 16 octobre 1932, Pierre Boudin Pouly III (photo 2) fait ses adieux, accompagné de Carnicerito et Fermin Espinosa «  Armillita », devant des toros de l'élevage familial . Il avait pris son alternative, le 7 août 1921, des mains de Juan Silvetti, père de la dynastie mexicaine, à Barcelone, l'élevage Don Esteban Hernandez.

Le 12 mai 1946, le petit boucher de Mexico, va toréer à nouveau le bétail de Pouly par une timide réouverture de la plaza après le 2ième conflit mondial.

Le 15 juin 1947, c'est un cartel 100% aztèque qui affronte les toros de Yonnet (Christophe, le père d’Hubert). Carlos Vera «  Cañitas », Antonio Velasquez et Manuel Gutierrez Sanchez « El Espartero », ce dernier sera blessé à la face.

Antonio récidive, avec le même élevage, en octroyant le doctorat à son compatriote Mario Sevilla, accompagné d'Antonio Toscana (100% Mejico).

Le 18 septembre 1948, devant des toros de Samuel Hermanos, le novillero Jésus Cordoba (né au Kansas!) fut magique aux banderilles.

Le 1 er juillet 1951, c'est la présentation en France de la ganaderia portuguaise d'Assunçao Coïmbra, pour les 8 toros, les trois mexicains : Luis Procuna, Rafael Rodriguez et Manolo Capetilla, verront le succès accaparé par l'espagnol Manolo Gonzalés.

A dater de 1952, l'empresa Pierre Pouly met en place la féria de Pâques .

Jaime Balaños (unique course en France), Antonio Velasquez, Jorge Aguilar Gonzales « El Ranchero », Joselito Huerta et Guillermo Carvajal, foulèrent le sable arlésien, dans la première partie des années cinquante, avec des fortunes diverses.

 

photo 3

 

Le témoin sera transmis à Rodolfo Palafox (photo 3), natif de Mexico, sous la houlette de Don Pedro (Pierre Pouly), il s'établira à Arles. Il fera plus de vingt novilladas en France de 1958 à 1961. C'est le 1er janvier de cette année là qu'il deviendra matador de toros, à Cuidad Juarez (Mexique) des mains de Lorenzo Garza, toro de Campo Alegre.

 

Les colombiens Pepe Caceres et Hector Villa, et la fratrie venezuelana des Giron, ainsi que le péruvien Ricardo Hija représentent l'Amérique du Sud, à Arles jusqu'aux années 1970.

En août 1970 ; Antonio Lomelin fera sa présentation, en France dans l'amphithéatre arlésien, le même mois, même lieu, mais en 1974, Manolo Arruza, fils de Carlos coupera 3 oreilles à une corrida de Juan Pedro Domecq.

 

photo 4

 

Le 31 mars 1991, Roberto Fernandez « El Quitos » fera sa présentation , en Europe. Il marquera à jamais la mémoire des aficionados par une porta gayola galactique et une paire de banderilles «  a la calafia » sur le toro « Hablador » de Miura (photo 4)

La revue Toros titra : Le retour aux sources. Il était accompagné des maestros Richard Milian et El Fundi.

Roberto restera quelques temps, dans la région rhodanienne, puis une décade après, il nous présentera son compatriote hidrocalido (2) : Joselito Adame Montoya.

Ce dernier prendra son alternative le 7 septembre 2007, dans la cité romaine, accompagné de El Juli et Juan Bautista , toros de Garcigrande. Il coupa trois oreilles.

Arturo Velasquez Talin, sera fait matador de toros dans l'hexagone mais à Saint Gilles -Gard) en 1996 des mains de Michel Lagravère, les toros sont du Scamandre. Si les mexicains excellent dans le 2ième tiers, lui immortalisera le descabello avec deux anses au-dessus de la cruceta.

 

Eulalio Lopez Diaz « El Zotoluco » fera sa présentation française à Nîmes de concert, il sacrera matador de toros Marc Serrano devant des cinqueños de Celestino Cuadri. Le public arlésien gardera en mémoire sa prestation devant un pensionnaire de Miura de 660 kg, prénommé Berberisco (Barbaresque) ainsi que la pique d’anthologie d'Efrain Acosta, au cartel Richard Milian et Frédéric Leal, le 10 septembre 2001.

 

Plus prés de nous, Israel Tellez et Diego Silveti , héritier de la Dynastie seront les derniers toreros mexicains à avoir foulé notre sable en ce début de XXI ième siècle ?

Arlésiens, Aztèques y Toros : une histoire d'amour !

 

Brindis à Jean François Nevière , président de l’association Mexico, Aztecas y Toros.

 

Jacques Lanfranchi

« El Kallista »

15/11/2014

 

  

  1. il prendra 3 alternatives : décembre 1931 en Colombie), septembre 1932 en Espagne, décembre 1936 au Mexique. Il redeviendra novillero entre chaque date!

  2. Hidrocalido : natif de Aguascaliente

crédits photos :

1 Fiesta Y Toros

2 famille Fidani

3 Lucien Clergue in Toros N°1399

4 Michel Pisano

 

Commentaires
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TOROS textes et nouvelles de Jacques Lanfranchi
  • Site de Jacques Lanfranchi, "El Kallista"., aficionado écrivain . Membre de l'UBTF, Archiviste des AMIS DU MUSEE TAURIN D'ARLES, il publie ici des textes historiques, d'actualités et d'humeur! La Tauromachie, mais pas que, vous trouverez ici des références musicales, cinématographiques et sociétales mais toujours adaptées à sa passion : le monde des taureaux! Belle découverte Bonne lecture
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